Action Education en Afrique

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Le contexte d’intervention

Investir dans l’éducation est une priorité pour l’Afrique. Malgré plusieurs années, voire décennies, d’efforts pour scolariser un maximum d’enfants, l’accès à une éducation de qualité reste un défi : les classes sont surchargées, matériels et infrastructures manquent et les enseignants formés et qualifiés, encore bien trop peu nombreux, exercent leur profession dans des conditions extrêmement difficiles.  

  • Un tiers des 250 millions d’enfants non scolarisés vivent en Afrique (Source : UNESCO 2024)
  • Un enfant africain, entre 6 et 14 ans, sur cinq est privé de primaire et de collège et la moitié des adolescents vont au lycée. 
  • Plus de 9 enfants sur 10 ne parviennent pas à lire et à comprendre un texte simple à l’âge de 10 ans au sud du Sahara.
  • Des millions de jeunes gens sans formation viennent grossir les rangs de l’économie informelle ou restent sans emploi.

 

P1010015Eleves du centre SSAP de Ballogo Copyright Dramane Sessouma scaled
Projet AGIR Benin Copyright Arina Bzhinaev7 scaled

Dans des Etats, où 60% des populations ont moins de 25 ans, le manque d’accès à l’éducation et à des opportunités d’emploi ne sont pas sans conséquences sur la société dans son ensemble. Résultat : nombreux sont les Etats qui doivent aujourd’hui faire face à une montée de la délinquance, de l’incivilité, des violences morales, physiques et sexuelles, notamment à l’encontre des jeunes filles.

  • Quel que soit le pays, si chaque année d’enseignement secondaire évite que les jeunes filles se marient avant leurs 18 ans, l’abandon scolaire, lui, multiplie quasiment par deux le risque d’une grossesse précoce.

A cette crise sociale s’ajoutent d’autres défis, notamment les crises politiques, économiques et écologiques qui ne cessent de se multiplier.

Selon le Rapport sur l’état du climat en Afrique en 2023 (OMM), le changement climatique pèse de plus en plus lourd sur l’Afrique : l’augmentation des températures y est légèrement supérieure à la moyenne mondiale, entraînant des sécheresses pluriannuelles persistantes et des inondations extrêmes. 

  • En l’absence de mesures adéquates, jusqu’à 118 millions de personnes extrêmement pauvres (vivant avec moins de 1,90 dollar É.-U. par jour) pourraient être exposées à la sécheresse, aux inondations et aux chaleurs extrêmes en Afrique d’ici à 2030.

 Dans les pays du Sahel (Burkina Faso, Mali et Niger), l’insécurité due aux groupes armés constitue un problème majeur pour le secteur de l’éducation.
Les populations de zones entières ont été contraintes de fuir leurs villages, l’école est une cible privilégiée et les établissements scolaires situés dans les zones contrôlées par des groupes armés sont fermés, voire souvent saccagés et incendiés.
Au Burkina Faso, selon le secrétariat technique de l’éducation en situation d’urgence (ST-ESU) – créé pour prendre en charge cette problématique devenue prioritaire – au 31 décembre 2021, plus de 20000 établissements scolaires étaient ainsi fermés ce qui impacte 304 000 élèves.

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Pour assurer la continuité éducative, les gouvernements et leurs partenaires proposent des solutions pour éviter le décrochage scolaire de ces apprenants : accueil au sein d’écoles situées en zones sécurisées et /ou regroupement dans des infrastructures de circonstances. Malheureusement, tous les élèves déplacés n’ont pas pu être « récupérés » et la situation sécuritaire continue de se dégrader dans la région.

 Face aux multiples crises identifiées, Action Education développe des projets pour accompagner les populations les plus vulnérables vers une éducation de qualité, vecteur de résilience et d’adaptions, et clef indispensable pour connaître ses droits, les défendre et exercer sa citoyenneté.

Notre action
en Afrique

En 2023, Action Education était présente dans 7 pays d’Afrique avec 25 projets.

Nos domaines d’intervention

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Les principaux axes d’intervention d’Action Education en Afrique :

  • Accès et qualité de l’éducation
  • Education à la santé
  • Education à la vie (formation et insertion professionnelle)
  • Education au développement durable, à la paix et à la citoyenneté mondiale
  • Education en situation d’urgence et de post urgence

Elle témoigne

Erica a 25 ans. Elle a arrêté l’école en 6ème, à l’âge de 10 ans.  Elle a récemment été accompagnée par le projet d’insertion socio-professionnelle des jeunes mères célibataires déscolarisées mené à Antananarivo, capitale de Madagascar (« Sandratra »).

« Le père de mon enfant nous a abandonnés et je n’ai pas pu avoir une vie « normale », comme les autres filles. J’ai dû subvenir seule à nos besoins, par tous les moyens, alors j’ai fait tous les petits boulots comme chercher de l’eau, transporter des pierres de construction, des briques…

Avec Sandratra, nous avons notamment étudié les compétences de vie. Cela nous a aidées à corriger nos défauts et à avoir une vision et un esprit plus ouverts, plus larges. Maintenant j’ai une nouvelle vie, je suis devenue plus courtoise pendant les discussions, notamment en cas de conflit. Je suis plus indulgente aussi, parce que c’est ce que j’ai appris durant la formation. Même mon enfant a ce comportement parce que je le lui ai transmis. Tout travail me convient. J’ai déjà traversé beaucoup d’épreuves. Mais, idéalement, je voudrais devenir fonctionnaire. »

@ Dramane Sessouma

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