Action Education en Afrique

Mask med

Le contexte d’intervention

En 2021, la mise en œuvre des projets en Afrique s’est déroulée dans un contexte particulièrement difficile marqué par :

  • La persistance de la pandémie de COVID-19 dans tous nos pays d’intervention ;
  • La crise sécuritaire dans les pays du Sahel (Burkina Faso, Mali, Niger) et son extension à la Côte d’Ivoire, au Bénin et au Togo ;
  • Des crises socio-politiques (coups d’Etat en Guinée et au Mali, élections présidentielles contestées au Bénin et au Niger, mouvements sociaux et manifestations suite à l’interpellation du chef de l’opposition au Sénégal) ;
  • Des catastrophes naturelles (sécheresse à Madagascar, inondations au Niger).
P1010015Eleves du centre SSAP de Ballogo Copyright Dramane Sessouma scaled
Projet AGIR Benin Copyright Arina Bzhinaev7 scaled
Les systèmes éducatifs des pays d’intervention ont été assez résilients en cette deuxième année placée sous le signe de la COVID-19. Grâce à la sensibilisation et à l’application des gestes barrière en milieu scolaire, le retour des élèves en classe a été effectif et l’année 2020 – 2021 s’est déroulée, dans l’ensemble, sans perturbation majeure. La gestion de la pandémie s’est progressivement améliorée et, globalement, le monde scolaire a intégré cette nouvelle réalité.
Avec l’appui de nos partenaires, nous avons poursuivi la mise en œuvre de plans de riposte contre la COVID-19 dans différents pays (Bénin, Burkina Faso, Togo, Madagascar) : sensibilisation au respect des gestes barrière et mise en place d’alternatives permettant d’assurer les cours tout en limitant le risque de contamination pour les élèves et les enseignants (notamment en distanciel).

Dans les pays du Sahel (Burkina Faso, Mali et Niger), l’insécurité due aux groupes armés constitue un problème majeur pour le secteur de l’éducation.
Les populations de zones entières ont été contraintes de fuir leurs villages, l’école est une cible privilégiée et les établissements scolaires situés dans les zones contrôlées par des groupes armés sont fermés, voire souvent saccagés et incendiés.
Au Burkina Faso, selon le secrétariat technique de l’éducation en situation d’urgence (ST-ESU) – créé pour prendre en charge cette problématique devenue prioritaire – au 31 décembre 2021, 2 444 établissements scolaires étaient ainsi fermés ce qui impacte 304 000 élèves.
Au Mali, 1 621 établissements scolaires sont fermés ce qui impacte 486 300 élèves.

paysages natittingou 27 Copyright Olivier HARRASSOWSKI scaled 1

Pour assurer la continuité éducative, les gouvernements et leurs partenaires proposent des solutions pour éviter le décrochage scolaire de ces apprenants : accueil au sein d’écoles situées en zones sécurisées et /ou regroupement dans des infrastructures de circonstances. Malheureusement, tous les élèves déplacés n’ont pas pu être « récupérés » et la situation sécuritaire continue de se dégrader dans la région.

Notre action
en Afrique

En 2021, Action Education était présente dans 9 pays d’Afrique avec 31 projets.

91 salariés et 6,6 M€1 dédiés aux projets.
551 857 personnes dont 454 200 enfants et jeunes (48% de filles) et 2 259 enseignants ont été directement concernés par nos activités.

Nos domaines d’intervention

Afrique Vincent Reynaud Lacroze 2 scaled

En 2021, les principaux axes d’intervention d’Action Education en Afrique ont été :

  • Accès et qualité de l’éducation
  • Education à la santé
  • Education à la vie (formation et insertion professionnelle)
  • Education au développement durable, à la paix et à la citoyenneté mondiale
  • Education en situation d’urgence et de post urgence
  • Réponse à la COVID-19

Elle témoigne

Erica a 25 ans. Elle a arrêté l’école en 6ème, à l’âge de 10 ans.  Elle a récemment été accompagnée par le projet d’insertion socio-professionnelle des jeunes mères célibataires déscolarisées mené à Antananarivo, capitale de Madagascar (« Sandratra »).

« Le père de mon enfant nous a abandonnés et je n’ai pas pu avoir une vie « normale », comme les autres filles. J’ai dû subvenir seule à nos besoins, par tous les moyens, alors j’ai fait tous les petits boulots comme chercher de l’eau, transporter des pierres de construction, des briques…

Avec Sandratra, nous avons notamment étudié les compétences de vie. Cela nous a aidées à corriger nos défauts et à avoir une vision et un esprit plus ouverts, plus larges. Maintenant j’ai une nouvelle vie, je suis devenue plus courtoise pendant les discussions, notamment en cas de conflit. Je suis plus indulgente aussi, parce que c’est ce que j’ai appris durant la formation. Même mon enfant a ce comportement parce que je le lui ai transmis. Tout travail me convient. J’ai déjà traversé beaucoup d’épreuves. Mais, idéalement, je voudrais devenir fonctionnaire. »

@ Dramane Sessouma

Nos projets en Afrique

Plus d’informations sur
Action Education en Afrique

gouvernance orange

Gouvernance

partenaires orage

Partenaires

publications orange

Publications

bureau orange

Contacts

Nos actualités en Afrique

fr_FR