Je travaille à Aide et Action depuis un peu plus d’un an. Durant l’un des ateliers organisé par l’association sur l’éducation, j’ai rencontré une jeune fille. Elle venait d’un des centres ilead, créés en Inde par l’association pour développer l’offre de formation professionnelle.
Cette jeune fille adorait danser mais dans la tradition indienne, il est mal vu pour les filles de danser en public. On les encourage plutôt à apprendre les tâches domestiques. Les équipes d’Aide et Action qu’elle a rencontrées l’ont encouragée à suivre sa passion. Elle a eu plusieurs opportunités de perfectionner son art et aujourd’hui elle participe à des spectacles de danses traditionnelles.
Lors de cet atelier, j’ai eu l’occasion de rencontrer sa mère et sa sœur, et elles aussi ont pu bénéficier de cette émancipation. Elles m’ont confiée qu’en allant voir les spectacles de danse, elles avaient pris confiance en elle et n’hésitaient désormais plus à sortir tard le soir et à prendre les transports pour s’y rendre. Chose qu’elles n’auraient jamais osé faire auparavant.
En, Inde, l’éducation est encore réservée à une élite. 80% des Indiens, vivant en milieu rural, se battent encore au quotidien pour avoir accès à l’école. Je rêve d’un système éducatif où chaque enfant indien aurait accès à une éducation de qualité à un prix abordable.
