« Les équipes d’Aide et Action sont saines et sauves. Une partie a été rapatriée de Mopti sur Bamako, une ville qui n’est pas encore touchée par les conflits », explique Abdoulaye Diepkile, Coordinateur des programmes Aide et Action au Mali. « Trois des quatre projets menés par l’association au Mali se poursuivent normalement en dépit des conflits : les programmes Droits à l’Education, Formation, Insertions des Jeunes et des Adultes (DEFI) et le projet mené pour la Décentralisation de l’Education et la Santé (PARDDES) se poursuivent normalement. Le projet de lutte contre le sida mené sur les axes routiers Bamako-Bandiagara et Ségou-Tombouctou (Corridor2) également. Les ONG partenaires avec lesquelles nous travaillons sont opérationnelles et continuent à suivre les activités prévues. Par contre le projet écoles mobiles en milieu nomade reste toujours suspendu. » ajoute Abdoulaye Diepkile.
Depuis des mois, le Mali est pris en otage par des groupes armés qui occupent le pays et tentent d’en prendre le contrôle. Depuis 15 jours, les combats font rage, notamment dans la région de Mopti, où intervient principalement Aide et Action. L’association demande l’arrêt des combats et le retour rapide à un état de droit au Mali afin que reprennent au plus vite les actions de développement essentielles à l’avenir du pays. Avec un Produit Intérieur Brut de 469,54€ par habitants par an, le Mali est en effet l’un des pays les plus pauvres du monde. Son taux d’alphabétisation est extrêmement bas : seulement 3 enfants sur 10, âgés de plus de 15 ans, savent lire et écrire.