Le 15 juillet est la Journée mondiale des compétences des jeunes. Quel intérêt d’une telle journée pour les jeunes ? Diény OUEDA, jeune fille célibataire titulaire d’une licence en sociologie, et Olivia R. YAMEOGO, célibataire détentrice d’une licence en comptabilité, se prononcent sur les besoins des jeunes et l’intérêt d’une Journée dédiée à leurs compétences. Diény et Olivia sont toutes les deux employées de l’Association Songtaaba des Jeunes pour l’Enfant, partenaire du projet ACTE Afrique au Burkina Faso. La première est assistante en suivi-évaluation et la seconde est la comptable de l’association.

Pour Diény OUEDA, « être jeune est un atout. Les jeunes sont l’avenir de nos pays. C’est un potentiel qu’il faut former et accompagner. Nous jeunes, nous avons besoin de renforcement de capacités surtout dans les domaines de la production, de conseils pratiques pour entreprendre. Nous avons besoin aussi d’appui-accompagnement de nos initiatives pour nous construire. Nous avons aussi besoin d’assurance et d’estime de soi. » Et elle poursuit sur l’importance de la Journée sur les compétences des jeunes : « il est important de consacrer une journée aux compétences des jeunes. C’est une opportunité d’expression offerte aux jeunes sur leur situation.  C’est une occasion pour poser et réfléchir sur les problèmes des jeunes. Il faut valoriser les compétences des jeunes et leur donner les opportunités de les exprimer. Il faut voir quelles sont les compétences indispensables pour les jeunes dans le contexte de crise mondiale. Quelles sont les opportunités de formation adaptée aux besoins des jeunes pour entreprendre.

Olivia R. YAMEOGO renchérit: « la célébration d’une Journée mondiale des compétences des jeunes est une bonne initiative qui offre un cadre d’expression aux jeunes.  Cette journée doit marquer une halte pour interroger les problématiques liées aux compétences des jeunes. Quels sont les besoins des jeunes en termes de compétences ? Quels sont les besoins de formation ? Quelles compétences pour l’employabilité des jeunes ? Elle doit être aussi un moment de prise de parole des jeunes pour interpeller les décideurs sur leurs besoins. »

Pour Diény et Olivia, il est important d’accompagner les jeunes pour leurs formations et leur insertion socioprofessionnelle afin qu’ils puissent assurer leur rôle de relais.  Elles citent le partenariat entre Action Education et leur association comme un exemple de collaboration fructueuse. « Notre association est partenaire de ACTE Afrique. Elle a eu un financement pour la mise en œuvre d’un micro-projet de sensibilisation des jeunes sur la citoyenneté, la sexualité responsable des jeunes, la protection de l’environnement. Une plateforme pour les jeunes a été mise en place. Elle sert de carrefour pour les jeunes pour échanger, partager les expériences, discuter des thématiques émergentes, etc.  Elle permet aussi aux jeunes de faire de la recherche avec l’accès à Internet. Les jeunes via la plateforme bénéficient aussi de formations et de renforcement de capacités. C’est un bon exemple de partenariat et nous voulons qu’il se consolide », affirme Diény. Et Olivia de poursuivre « notre association est bénéficiaire du projet ACTE Afrique au Burkina Faso.  Grâce à ce partenariat fructueux, nous avons mis en œuvre notre micro-projet de sensibilisation des jeunes sur la sexualité responsable, le civisme, la protection de l’environnement, la consommation des stupéfiants. C’est un partenariat exemplaire et nous voulons qu’il perdure. »