Action Education en Europe

Mask med

Le contexte d’intervention

L’Europe connaît aujourd’hui un contexte marqué à la fois par la montée des extrémismes et la crise migratoire. En effet, la multiplication des conflits, mais aussi les crises environnementales, sécuritaires, économiques et politiques entraînent des déplacements internes et externes de populations dans de nombreux pays.

En termes politiques, les partis politiques d’extrême droite et souverainistes gagnent dangereusement du terrain dans de nombreux pays européens. En Autriche, elle se maintient au-delà des 25% des suffrages (élections législatives de 2017). Au Danemark, en France et en Italie, ses résultats dépassent également les 20%, tandis qu’ils sont supérieurs à 15% des voix en Hongrie, en Lettonie, en Finlande et en Slovaquie. Quant à l’extrême droite allemande, qui ne dépassait pas les 2% une dizaine d’années auparavant, elle a recueilli 12,6% des suffrages aux élections législatives de 2017.

1 photo credit STEA
2 2

En Europe, les problématiques éducatives sont généralement assez différentes de ce qu’Action Education rencontre dans ses pays d’intervention habituels. Si la situation de l’éducation semble en effet être « meilleure » que dans les pays en développement, les inégalités et la précarisation sont pourtant grandissantes.

Or le système scolaire, tel qu’il fonctionne aujourd’hui, entretient les inégalités. Par exemple, en France, ce sont les enfants d’ouvriers qui sont massivement orientés vers des baccalauréats professionnels et les étudiants issus des milieux populaires sont sous-représentés à l’université (12% en France).

Les inégalités se constatent également dans le domaine de la santé : la proportion de personnes se disant en bonne santé est de 57,2% pour ceux ayant suivi une scolarité jusqu’à la fin du premier cycle de l’enseignement secondaire, contre 81% pour ceux ayant atteint le deuxième cycle de l’enseignement secondaire.

 

Pour les populations migrantes ou issues de l’immigration, les difficultés sont majorées. Les jeunes concernés présentent davantage de risques de quitter l’école prématurément. En 2015, en Europe, le taux de décrochage scolaire est de 12,7% ; Il monte à 19% pour les migrants.

Par ailleurs, l’enquête du programme international pour le suivi des acquis (PISA) de 2015 montre que les résultats des élèves migrants sont fortement liés à leurs conditions de vie et que les écarts de réussite persistent, même lorsque ces dernières sont prises en compte.

3 3 1

 

Face à ces enjeux, en 2021, Action Education a centré son action sur l’amélioration de la prise en charge éducative des populations vivant en habitats précaires (bidonvilles, squats, hôtels sociaux, rues…) discriminées  et invisibilisées par les pouvoirs publics. et des populations vivant en habitats précaires. Pour ce faire, Action Education s’est investie dans l’accompagnement de ces populations (lutte contre les discriminations, déconstruction des représentations auprès des structures d’accueil et de suivi social et éducatif) ainsi que dans l’offre éducative et d’insertion.

Notre action
en Europe

En 2022, Action Education était présente dans 3 pays d’Europe avec 10 projets.

6 salariés et 605 621 € dédiés aux projets.

8 505 personnes dont 7 418 enfants et jeunes (dont 2 829 filles) ont été directement concernés par nos activités.

Nos domaines d’intervention

4 Atelier college Cesaria Evora Credit Gilles Oger 8 scaled 1 scaled

En 2022, les principaux axes d’intervention d’Action Education en Europe ont été :

  • Accès et qualité de l’éducation
  • Education à la vie (formation et insertion professionnelle)
  • Education au développement durable, à la paix et à la citoyenneté mondiale
  • Education en situation de migration

Elle témoigne

« On cherche à créer des opportunités pour que les enfants avec lesquels nous travaillons puissent vivre des expériences de réussite. On cherche des moyens de les mettre en valeur, pour leur faire comprendre qu’ils ont plein de points forts et qu’ils sont capables d’atteindre de beaux résultats. On cherche à les motiver pour croire en eux-mêmes et en leurs possibilités d’avoir un bel avenir. Ce projet les aide à réfléchir et à imaginer ce futur en leur donnant du courage pour qu’ils soient optimistes. »

Cristina Bala, directrice de Stea, partenaire d’Action Education en Roumanie

Nos projets en Europe

Plus d’informations sur

Action Education en Europe

Nos actualités en Europe

fr_FR