Crédits photos : Coordination Sud, Gilles Oger, Victoria Arfi, Marie-Sophie Charrier
Manifestation féministe : le 8 mars, Journée internationale des droits des femmes, des milliers de personnes ont défilé dans les rues de Paris et d’autres villes françaises pour revendiquer l’égalité des genres et les droits des femmes. Parmi les cortèges d’ONGs et d’associations présentes, une nouvelle voix s’est élevée : Action Education.
Pour cette première participation à la grève féministe du 8 mars, de nombreux et nombreuses salarié.es d’Action Education ont rejoint le mouvement, marquant ainsi leur engagement en faveur de l’éducation des filles et des femmes à travers le monde.
Défendre les droits des filles et des femmes a toujours été une priorité d’Action Education. Dans le monde des millions de jeunes filles et de femmes sont privées de leur droit fondamental à l’éducation et de fait, de toute possibilité d’émancipation sociale et économique.
Dans de nombreux pays, Action Education lutte pour l’accès à l’éducation préscolaire, considérée comme une arme essentielle contre les inégalités, notamment de genre, créant ainsi des bases solides pour l’éducation des jeunes filles dès leur plus jeune âge.
Action Education agit également contre tous les obstacles susceptibles d’interrompre la scolarité des jeunes filles, notamment, en sensibilisant les communautés à l’importance de l’éducation, en finançant pour les ménages les plus vulnérables les frais de scolarité, en alertant sur les dangers des mariages précoces, en garantissant aux jeunes filles un accès à une éducation aux droits sexuels et reproductifs de manière à éviter les grossesses précoces.
Enfin, l’association forme les enseignants à des pédagogies non-genrées et investit dans des infrastructures adaptées, telles que des toilettes sexo-spécifiques, pour éviter aux jeunes filles toute violence ou discriminations à l’école.
Le projet Sandratra, mené par Action Education, soutient les jeunes femmes célibataires, ayant eu des enfants très jeunes, dans les quartiers défavorisés de Madagascar. Nos équipes leur proposent un soutien psychosocial, et des formations socio-professionnelles. Cela inclut un accompagnement personnalisé, comprenant des échanges sur les violences basées sur le genre, des activités d’affirmation de soi, de formation et d’accompagnement à l’insertion, ainsi que des services de mentorat pour favoriser leur intégration citoyenne, économique et sociale.
Enfin, au Vietnam et au Laos, l’association garantit aux femmes l’accès à l’autonomisation économique à travers des programmes de formation et d’insertion socio-professionnelle, démontrant ainsi son engagement à chaque étape du parcours éducatif des filles et des femmes.
Au-delà de la date symbolique du 8 mars, Action Education poursuit son combat pour garantir que l’éducation devienne une réalité accessible à toutes les filles et les femmes, chaque jour de l’année.
Pour plus d’informations :
- 8 mars : l’éducation des filles et des femmes, une priorité aujourd’hui et chaque jour
- Droits fondamentaux : les jeunes filles sont menacées
- Droits des filles : l’éducation comme arme massive pour l’égalité des genres
- Les femmes, premières victimes des crises
- Notre combat : l’éducation des filles et des femmes
